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ABOUT HER

CHRONIQUES UKRONIENNES DYSTOPIQUES DE "MISS ATIKA" alias "MISS KATY"

" Relation entre le monde, le temps, l'Art et la vie"

Le terme artiste est trop restrictif pour elle.

Elle se dit bricoleuse du temps et de la matière, écorcheuse, égratigneuse.

Elle est femme enfant au pouvoir créateur.

Elle est un savant mélange de culture Punk, Steampunk et d'Art Brut Populaire.

Son art est un art intimiste dans lequel elle surnage, un monde peuplé de personnages fantasmagoriques, dans lequel elle se perd, se transforme, revient à la vie.

Ses oeuvres sont des fragments d'objets disparates réunis dans une nouvelle forme d'unité.

Processus de détournement, de transmutation, de destruction puis reconstruction.

Concept que l'on retrouve dans les sculptures "aquariums" ou elle noie subtilement ses constructions dans l'eau, symbole éternel de purification et de renaissance.

S'inscrivant contre ce raz-de-marée progressiste et industriel, ses œuvres sont les témoins d'une société désorientée.

 Les titres choisis "Mélisse au pays des volants", "Ramassis de des espoirs", "Et pis centre", "Est-ce-qui-ce n°8", "Le 13 à vélo", "Temps morts", "4N1M70", "1. 2. 3 j'irai dans les bois" etc...répondent au non sens de cette société de consommation.

Mon travail consiste à réunir des entités divisées, séparées, oubliées dans une nouvelle forme d'unicité.

Ces constructions  ancrent les traces d'événements passagers d’un monde de rebuts en les consolidant dans des assemblages. Mes créations découlent d’une série d’expériences continuelles dans lesquelles je cloue les fragments du quotidien qui ont un rôle de fétiche en réutilisant les matériaux et en les détournant de leur fonction originelle pour donner lieu à des objets vivants, des objets mémoires, en devenir, qui conjurent la fuite du temps.

 Le présent, le souvenir, l’espoir, fusionnent. 

 

Le statut de déchet par rapport à l’homme est celui de l’appartenance. Le déchet destiné à disparaître est la preuve, le témoin.

Témoin et mémoire, considéré comme rien ; il est la négation même du rien puisqu'il est présence sans cesse renouvelée.

Un détritus reste, et à sa manière, raconte mon histoire ; il n’est pas innocent, il nous livre notre proximité, notre intimité.

Les bases de la récupération sont la gratuité et l’appropriation. L’espace de l’innommable et de l’infini est gratuit.

Récupérer, c’est accepter ce don à l’inconnu qu’est l’acte de jeter. S’approprier, c’est rapprocher l’objet du corps, le prendre avec d’autres mains, le nommer à nouveau, lui donner une valeur et une fonction. Il y a refus total de la perte. Si l’on associe la perte à la mort, il s’opère une négation totale de la mort. Accumuler ces détritus serait se définir comme vivant contre la perte, vivant contre la mort.


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